Six conseils à ne pas oublier lors de la rénovation de votre maison

Bien que la population soit consciente des effets du changement climatique et de la dégradation de l’environnement, elle n’a pas encore franchi le pas de transférer cette préoccupation à l’amélioration de l’efficacité de ses propres maisons, ce qui réduirait les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Selon la dernière enquête sur le climat de la Banque européenne d’investissement (BEI), 52 % des Espagnols considèrent qu’il s’agit de problèmes très graves.

Mais dans un parc national de logements vieillissant, seuls 103 000 logements ont été réhabilités entre 2021 et 2023.  Il est nécessaire d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, car ils sont responsables de 40 % des dépenses énergétiques européennes et de 36 % des émissions de gaz à effet de serre.

Parmi les raisons pour lesquelles les citoyens ne prennent pas les mesures nécessaires pour améliorer la qualité et l’efficacité de leurs maisons, il y a le manque de connaissances sur ce que signifie effectuer une réhabilitation énergétique de la maison, qui est souvent une affaire de voisins aux revenus modestes et ne peuvent pas assumer cet investissement , ou la bureaucratie et le manque de connaissances sur la façon de le faire Lancez-vous.

La nouvelle version de la directive sur la performance énergétique des bâtiments, approuvée par le Parlement européen à la mi-mars, met en lumière la population, qui devra être plus consciente que jamais de l’importance de rénover ses maisons et ses bâtiments pour être plus économe en énergie.

Le document indique, entre autres, que les pays membres établissent des plans nationaux pour réduire la consommation d’énergie primaire des bâtiments résidentiels de 16 % d’ici 2030 au plus tard et de 20 % ou 22 % d’ici 2035.

« Réaliser un projet de réhabilitation énergétique n’est pas facile, et encore plus dans une communauté multifamiliale, que ce soit lors de la défense pour l’entreprendre ou lors de la gestion de l’ensemble du processus », expliquent les experts de Sto, une entreprise spécialisée dans la fabrication de systèmes et d’éléments constructifs.

L’entreprise a identifié les erreurs les plus courantes à éviter lors de l’examen d’une réhabilitation et de la réalisation d’une action de ce type :

  1. Sans tenir compte du retour sur investissement (ROI). Ce point est particulièrement important lorsqu’il s’agit de « vendre » le projet dans une communauté de voisins ou au reste des membres de la maison. Démontrer que l’amélioration de l’énergie se traduira par des gains à long terme, avec des chiffres approximatifs, contribuera à faire prendre conscience de son importance sur le plan économique, et pas seulement sur le plan environnemental. De plus, en faisant cet exercice, les options de renouvellement qui ne sont pas rentables seront détectées.
  2. Ne pas se renseigner sur les subventions disponibles. Selon la Confédération des consommateurs et des usagers (CECU), 61% de la population ignore qu’il existe des aides à la réhabilitation énergétique des logements. Le fait de ne pas connaître les incitatifs fiscaux ou les programmes d’aide existants, comme ceux inclus dans le Plan de relance, de transformation et de résilience, peut entraîner des occasions manquées de réduire les coûts des projets. Surtout, en tenant compte du fait que beaucoup de ces subventions sont compatibles entre elles et peuvent être demandées en même temps.
  3. Optez pour des programmes d’aide, mais bloquez le processus administratif en raison d’erreurs. Les programmes de subventions nécessitent un processus administratif que tout le monde n’est pas en mesure de suivre correctement. En effet, de nombreuses associations de quartier sont réticentes à demander de l’aide en raison des procédures de gestion nécessaires. Dans ce cas, il est très important d’essayer de suivre correctement les indications et les exigences de l’application, et de vérifier que la documentation à fournir est correcte, en évitant les erreurs telles que les contenus incomplets, désordonnés ou dupliqués, les signatures au format image, ou que les pièces justificatives nécessaires ne sont pas fournies pour prouver que les exigences demandées sont remplies.
  4. Absence d’évaluation ou d’audit énergétique préalable. C’est une erreur très courante de ne pas effectuer une évaluation complète des besoins énergétiques du bâtiment ou de l’habitation avant de commencer le projet. Cet audit fournira des données sur la consommation, l’impact environnemental et l’efficacité énergétique, qui guideront les actions à entreprendre et éviteront de prendre de mauvaises décisions sur les améliorations à mettre en œuvre, en donnant la priorité aux plus importantes. De même, dans de nombreux programmes d’aide, il est nécessaire d’avoir un certificat énergétique avant et après la réalisation des travaux.
  5. Ne pas donner la priorité à certaines des meilleures solutions d’efficacité énergétique. Si toute mesure visant à réduire la demande d’énergie sera positive, ce serait une erreur de ne pas évaluer d’abord celles qui permettent de tirer le meilleur parti du potentiel d’économie et de réduction de la consommation d’énergie. En ce sens, les principales solutions à envisager sont : l’amélioration de l’isolation thermique de l’enveloppe du bâtiment, l’installation de fenêtres à double ou triple vitrage, la mise à niveau des systèmes de chauffage et de refroidissement vers des options plus efficaces, telles que les pompes à chaleur ou les chaudières à condensation, ou miser sur des systèmes d’autosuffisance énergétique, par l’installation de panneaux solaires ou d’autres sources renouvelables.
  6. Ne faites pas appel à des professionnels qualifiés. Il s’agit d’une erreur courante dans les travaux qui sont effectués d’une manière particulière, il faut donc tenir compte du fait qu’essayer de le faire sans l’aide de professionnels spécialisés dans la réhabilitation énergétique peut entraîner des erreurs coûteuses. Ces experts vous conseilleront tout au long du processus – évaluation préalable, calcul du retour sur investissement, demande d’aides, obtention des autorisations, sélection des meilleures solutions, systèmes et matériaux, établissement d’un budget, conformité réglementaire lors de l’exécution des travaux, etc.- et s’assurer que la réhabilitation est effectuée de la bonne manière.
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